Histoires vraies du Titanic

  • Un passager s’est sauvé… en tenant un chaton imaginaire.

    Dans les jours qui ont suivi le naufrage, un passager de troisième classe, Samuel Scott, a raconté une anecdote étrange lors de son interrogatoire. Alors que l’évacuation tournait à la panique, il tentait désespérément d’accéder aux canots, mais on refusait de le laisser monter, car les places étaient limitées.
    Alors, pris de panique et de désespoir, il invente sur le moment qu’il tient dans ses bras un chaton qu’il ne veut pas laisser mourir. Il mime la caresse, parle à l’animal, le couvre d’un tissu… et supplie les marins de “sauver ce pauvre petit chat.” Touchés par sa détresse ou pris de court, les membres d’équipage le laissent monter.
    Samuel survivra. Le chaton, évidemment, n’existait pas. Mais cette petite ruse à la fois absurde et géniale lui a sauvé la vie. Il a avoué l’histoire plus tard, honteux… mais vivant.

  • L'homme qui a survécu au naufrage... Grâce à l'alcool...

    Charles Joughin, le boulanger en chef du Titanic, a survécu au naufrage dans des conditions incroyables. Lorsque que le paquebot sombrait, il avait bu plusieurs verres de whisky pour se calmer. Il a aidé des femmes et enfants à monter dans les canots, puis a fini par se retrouver dans l'eau glaciale de l'atlantique Nord. Il y est resté plus de deux heures, une durée normalement fatale en quelques minutes.

    Mais contre toute attente il n'a presque pas souffert d'hypothermie. Il attribuait sa survie à l'alcool, qui aurait "réchauffé son corps" (même si ce n'est pas scientifiquement vrai, ça l'a peut-être aidé à resté calme et détendu). Il a ensuite nagé jusqu'a un canot retourné et a été secouru sans blessures majeures. C'est l'un des seuls passagers à avoir survécu aussi longtemps dans l'eau. Il est devenu une légende parmi les survivants du Titanic.

  • Le passager japonais que le Japon a rejeté après sa survie !

    Masabumi Hosono était le seul passager japonais à bord du Titanic. Il a survécu au naufrage en embarquant dans un canot de sauvetage, ce qui, a priori, pourrait sembler héroïque. Mais à son retour au Japon, il a été publiquement humilié et rejeté par la société japonaise.

    Pourquoi ? Parce qu'il n'était pas mort avec honneur. À l'époque, les valeurs japonaises prônaient le sacrifice et la dignité avant tout, surtout pour un homme. Il a été traité de lâche, comparé à un traitre, et perdit son travail. Sa famille a porté cette "honte" pendant des générations.

    Il avait pourtant simplement fait... ce que des centaines d'autres avaient tenté : survivre.

  • Les chiens du Titanic : les oubliés à quatre pattes.

    On sait que 12 chiens étaient à bord du Titanic, principalement des passagers de première classe. Certaines races étaient prestigieuses : Pékinois, Fox-Terrier, Bulldog français, Airedale... et même un champion de concours. Lorsque le navire a sombré, trois chiens ont survécu, tous de petite taille :

    deux Poméraniens et un Pékinois.

    L'un des Poméraniens fut sauvé par Margaret Hays, une passagère de première classe, qui le cacha dans une couverture en montant dans un canot. Le Pékinois, lui, appartenait à un couple millionnaire, les Harper, qui l'ont discrètement emmené à bord du canot. Les chiens plus grands n'ont pas survécu, certains ont été laissés enfermés dans les chenils du pont E.

    Un officier aurait tenté de libérer les cages, mais il était trop tard. On raconte qu'un passager a pleuré plus fort pour la perte de son chien que pour ses biens. Pour les riches, leurs chiens étaient bien plus que des animaux de compagnie, c'était leur famille.

    Et oui, même au coeur d'une tragédie humaine, des vies animales se sont aussi éteintes...

  • L'homme qui a vu le Titanic couler... et a dessiné la scène depuis son canot !

    Jack Thayer, 17 ans, était un jeune passager de première classe à bord du Titanic. Il a survécu au naufrage de manière spectaculaire : il a sauté directement dans l'eau glaciale depuis le pont supérieur alors que le navire s'enfonçait. Il a nagé seul dans l'obscurité avant de grimper sur un radeau renversé, puis il a attendu d'être secouru.

    Mais ce n'est pas tout. Ce qu'il a vu depuis ce radeau, il ne l'a jamais oublié : Le Titanic se brisant en deux, les lumières qui s'éteignent, les cris dans la nuit. À peine quelques mois après la tragédie, Jack a dessiné la scène de mémoire, l'un des seuls croquis existants réalisés par un témoin oculaire direct.

    Ses dessins ont permis de confirmer des détails longtemps contestés, notamment la rupture du paquebot en deux parties. Il a également écrit un récit puissant intitulé "The Sinking of the S.S Titanic" publié en privé pour sa famille.

    Un survivant, mais surtout un témoin visuel... qui a laissé des preuves précieuses pour l'Histoire.

  • L'homme qui a prédit le naufrage... 14 ans avant qu'il ne se produise !

    En 1898, un écrivain américain du nom de Morgan Robertson publie une nouvelle intitulée :

    "Futility or the Wreck of the Titan" dans cette fiction, un paquebot gigantesque nommé Titan heurte un iceberg dans l'Atlantique nord... et coule par une nuit glaciale, par manque de canots de sauvetage.

    Les ressemblances avec le Titanic, qui n'existait pas encore sont troublantes :

    - même nom presque identique (Titan/Titanic)

    - même taille et vitesse

    - même itinéraire transatlantique

    - même nombre insuffisant de canots

    - même destin tragique

    Après le naufrage du vrai Titanic en 1912, ce livre est devenu célèbre, certains parlant même de prémonition. Morgan Robertson a toujours nié avoir eu une vision ou une prophétie : il disait simplement s'être inspiré des progrès technologiques de son temps. Mais encore aujourd'hui, le parallèle glace le sang.

  • L’homme qui a survécu parce qu’il avait le mal de mer.

    Lawrence Beesley, professeur britannique de sciences, faisait partie des passagers de 2e classe. Dès le début du voyage, il fut pris d’un violent mal de mer, et passa presque tout son temps cloué dans sa cabine ou sur le pont, loin des festivités. Il se sentait si mal qu’il pensait même rentrer en Angleterre à la première escale.
    Mais cette faiblesse est devenue sa chance : lorsqu’il entendit le choc contre l’iceberg, il n’était pas enfermé dans une cabine, ni dans les salons bondés, il était déjà tout près des canots. Cela lui permit de monter rapidement dans l’un des premiers canots mis à l’eau. Il a ainsi survécu au naufrage presque “par hasard”.
    Plus tard, il écrivit un livre : "The Loss of the Titanic", dans lequel il raconte les événements heure par heure. Ce témoignage est aujourd’hui l’un des récits les plus précieux pour comprendre l’ambiance à bord, surtout chez les passagers de 2e classe.
    Et tout ça… parce qu’il ne supportait pas le roulis.

  • Le bébé du canot n°16

    Violet Jessop, hôtesse sur le Titanic, monte à bord pour servir en première classe.
    Lors du naufrage, elle garde son sang-froid et aide les passagers à embarquer dans les canots.
    Un officier lui tend un bébé, lui demandant de veiller sur lui.
    Elle s’assoit dans le canot n°16, tenant l’enfant contre elle dans le froid glacial.
    Des heures plus tard, une fois secourue par le Carpathia, elle garde toujours le bébé.
    Sur le pont, une femme inconnue s’approche en silence, arrache l’enfant de ses bras et s’éloigne.
    Elle ne dit rien, ne remercie personne, et disparaît dans la foule.
    Violet ne saura jamais qui elle était, ni ce qu’il advint du bébé.
    Elle garde ce souvenir toute sa vie, sans jamais comprendre ce qu’elle a vraiment vécu.
    Un mystère de plus dans la nuit tragique du Titanic.

  • Un serveur est resté debout... pour maintenir l'éclairage du Titanic jusqu'à la fin.

    Parmi les héros oubliés du Titanic, il y a Frederick Fleet, mais surtout John B. "Jack" Phillips, le radio-télégraphiste, et un électricien anonyme dont peu parlent. Quand le navire sombrait, la panique était partout... mais dans la salle des générateurs, les mécaniciens et ingénieurs sont restés à leur poste, sans tenter de fuir.

    Leur mission ? Maintenir l'électricité le plus longtemps possible pour que les canots puissent être mis à l'eau, que les communications radio se poursuivent, et que la lumière ne plonge pas les passagers dans le noir. Grâce à eux, le courant a tenu jusqu'à quelques minutes avant l'engloutissement du navire.

    Certains ont été vus debout dans l'eau jusqu'à la taille, continuant à actionner les machines à la main, en sachant très bien qu'ils allaient mourrir. Aucun d'eux n'a survécu, mais leur sacrifice a permis à des centaines de personnes de s'en sortir.

    Ces hommes ont littéralement éclairé le Titanic... jusqu'à son dernier souffle.

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